Centre Interdisciplinaire de Recherche sur l'Afrique et le Moyen-Orient

Ecrire en collaboration en sciences sociales en Afrique de l’Ouest

Ecrire en collaboration en sciences sociales en Afrique de l’Ouest

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Jeudi 19 octobre 2017 de 12h00 à 13h30 au Pavillon Charles-De Koninck, salle 3244

Affiche de l’événement

Conférencier

Socio-anthropologue de la santé à l’Unité de formation et de recherche en Sciences humaines (UFR/SH) de l’Université Ouaga I – Pr. Joseph KI-ZERBO du Burkina Faso, le professeur Bationo est l’auteur de l’ouvrage collectif : « Vulnérabilités et accès aux soins de santé en Afrique contemporaine » (en cours de finalisation). Il est le directeur des activités académiques et pédagogiques de son unité de formation et de recherche et membre du Laboratoire de recherche interdisciplinaire en sciences sociales et santé.

Résumé

Lors de cet atelier, le professeur Bationo, présente un ouvrage collectif intitulé « Vulnérabilités et accès aux soins de santé en Afrique contemporaine », dont il assure la direction de l’écriture. Il en exposera le contenu, les conditions et les contraintes de la préparation ainsi que les étapes de la réalisation. Il profitera de l’exercice pour échanger plus largement avec l’auditoire sur le processus d’écriture scientifique et sa (ses) réalité(s) dans le contexte africain en général, et dans celui de son pays le Burkina Faso en particulier. L’ensemble de sa présentation sera jalonné d’activités interactives pourtant sur les différents aspects de l’acte d’écriture qu’il aura préalablement présentés.

 

Les accords d’Alger de mars 2015

27 septembre 2016

Date et lieu

Mardi 27 septembre 2016 à 10h30 au Pavillon La Laurentienne – salle 1430V

Affiche de l’évènement

Intervenants

Moussa MARA, ancien premier ministre du Mali
Ibrahima SIDIBÉ-POMMIER, spécialiste du Mali et des questions sahéliennes

Résumé

La crise malienne circonscrite depuis l’intervention Serval de 2012 et le retour d’un pouvoir légitime à Bamako est loin d’être achevée au regard de l’actualité sécuritaire du pays. Celle-ci a été marquée par la persistance de l’insécurité dans le Nord et la dissémination du terrorisme à Bamako et dans l’ensemble du territoire.

Enclenché par les accords de Ouagadougou de juin 2013, le processus de paix, bien qu’ayant permis la tenue des élections présidentielles, a été incapable d’instaurer la paix. La défaite de l’armée malienne face au MNLA et ses alliés en mai 2014 à Kidal a montré les limites d’une solution militaire. Malgré la présence de la MINUSMA, et des forces françaises Barkhane, la région de Kidal échappe toujours au pouvoir central. Cette région, devenue depuis les années 2000 une zone de non-droit, cristallise toutes les problématiques de la crise de l’État et de son institutionnalisation. Un an après la signature mouvementée des accords d’Alger (8 mois de discussions sous la houlette de l’Algérie et de la communauté internationale), la situation est à la confusion des rôles et les chemins de la paix, truffés d’embûches butent sur la réalité de la complexité du problème du Nord au Mali. Face à un pouvoir affaibli face aux groupes armés légitimés, occupant toujours la région de Kidal, l’État malien ne parvient pas à restaurer son autorité dans des pans entiers du territoire comme on le voit dans le Macina. Cette situation paradoxale profite aux réseaux djihadistes et narcotrafiquants qui poursuivent leurs œuvres de fragmentation violente de la société malienne de plus en plus abandonnée par le pouvoir.

L’objet de cette présentation vise à expliciter les enjeux de cet énième accord de paix entre l’État «sous tutelle» malien et des groupes armés Touareg légitimés par la communauté internationale et peu représentatifs de la réalité sociotechnique du Nord Mali. L’interpénétration des agendas entre les différents acteurs montre la complexité géopolitique du territoire malien via la région de Kidal épicentre de la crise malienne.

En quoi ces accords de 2015 peuvent-ils se démarquer des précédents accords (1991, 1996, 2006) et imprimer une dynamique de paix réelle et de reconstruction politique du pays? Telles sont les problématiques auxquelles cette présentation tentera d’élucider inspirées les recherches doctorales de Ibrahima Sidibé-Pommier et le témoignage d’un acteur-clef des évènements tragiques de mai 2014, l’ancien premier ministre Moussa Mara.

Ruptures Revoked

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Ruptures Revoked : Why rebellions, politics, and interventions reinforce old patterns of governance in the Central African Republic

17 octobre 2017

Date et lieu

Mardi 17 octobre 2017 de 11h30 à 13h au Pavillon Charles-De Koninck, salle 5242

Affiche de l’événement 

 

Conférencière 

Dr. Lotje de Vries is an assistant professor at the Sociology of Development and Change Group of Wageningen University. Her research focuses on everyday dynamics of (in)security, transnational security governance in peripheries and borderlands, and state-society relations in (post-)conflict settings (South Sudan and the Central African Republic). She has a background in development sociology and a Ph.D. degree from Wageningen University (2012).

 

Résumé

The Central African Republic experienced unprecedented violence between 2012 and 2014 and since the beginning of this year, violence has spread anew in different parts of the provinces. This talk will elaborate on and analyse three recent developments that suggest a break with the country’s past. First, the Séléka rebellion that began in 2012 was more ambitious than previous ones. Second, the establishment of a robust UN mission in 2014 signified unprecedented international commitment. Finally, in 2016, the country’s citizens elected a civilian president who has excluded armed actors from government positions. Drawing on data collected over a total of 13 weeks of fieldwork in the capital and several provincial towns between early 2015 and August 2017, I will argue, however, that three historic trends quickly reemerged. The deep-rooted histories of outsourced politics, a plurality of violence, and peripheral neglect have in each case transformed what initially seemed as a disruption from past in ways that have perpetuated the violent past rather than breaking with it. In conclusion, by failing to break from the CAR’s pre-crisis political economy, the UN mission and the democratic government risk reinforcing and entrenching the violence and insecurities that mark politics and everyday life in the country.

 

Révolutions arabes, révolutions des médias

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12 octobre 2017

Date et lieu

Jeudi 12 octobre 2017 de 11h30 à 13h au Pavillon Charles-De Koninck, salle 2419

Affiche de l’événement

 

Conférencière

Fatima El Issawi est professeure en journalisme à l’Université d’Essex (Angleterre) et membre de l’équipe de direction du département de développement international de la London School of Economics. Elle cumule plus de quinze ans d’expérience en tant que correspondante internationale dans les zones de conflit au Moyen-Orient (Liban, Irak, Jordanie, etc.).

Résumé

À travers une analyse empirique, la professeure Fatima El- Issawi met en exergue les transformations  des pratiques et valeurs médiatiques qu’opère le paysage politique en transition en Tunisie, en Libye et en Égypte. Bien plus, il s’agira également de souligner l’effet que ces transformations ont sur les fragiles processus de démocratisation en cours dans ces pays-là.

 

4e Assemblée générale du CIRAM

Jeudi 05 octobre 2017 de 11h30 à 13h au Pavillon Charles-De Koninck, salle 5172

 

Ordre du jour

  1. Ouverture de l’AG et mot de bienvenue
  2. Récapitulatif de l’évolution du groupe depuis sa création et présentation du nouveau statut de centre en émergence
  3. Présentation des nouveaux axes de recherche aux membres
  4. Élection des membres du Comité directeur (CODIR)
  5. Présentation des nouvelles politiques de subvention et des bourses CIRAM
  6. Mise à jour des comités du CIRAM
  7. Présentation des activités organisées par le CIRAM à l’automne 2017
  8. Identification des besoins des membres étudiants face au CIRAM
  9. Ajournement