Mardi 14 novembre 2017 de 11h30 à 13h00 au Pavillon Charles-De Koninck, salle 5325
Conférencier
Docteur en géographie politique et chercheur. Il est spécialiste des questions énergétiques, de la géopolitique de la région de MENA et spécialement de l’Algérie,
Auteur de plusieurs contributions sur le Desertec, les considérations environnementales du gaz de schiste en Algérie, la crise migratoire ou la fin de l’Oumma, le Moyen Orient sous l’ère Trump et les relations franco-algériennes.
Résumé
L’Algérie est classée au neuvième rang mondial des pays producteurs de gaz naturel et représente 2,4 % de la production de gaz naturel. Elle occupait le quinzième rang mondial, et le troisième en Afrique avec 9,2 de milliards de barils de pétrole, en termes de réserves prouvées de pétrole, soit 0,9 % des réserves mondiales. A la bonne qualité du pétrole algérien, idéal par sa faible teneur en soufre ce qui le rend très facile à raffiner, s’ajoutent une géologie clémente et une situation avantageuse vis à vis des marchés européens. Cette proximité a été renforcée par les nouveaux gazoducs transméditerranéens de Medgaz et du futur Galsi et par une flotte de méthaniers. Un ensemble de paramètres a permet un essor de l’industrie gazière à l’exemple du marché espagnol, mais il reste vulnérable face aux enjeux et risques à la fois géopolitiques, géologique et économiques et le gazoduc Nigéria-Maroc est un exemple de concurrence.