Date : Jeudi 28 novembre 2019
Heure : 11h30-13h30
Lieu : 3470 Pavillon Charles De Koninck
Conférenciers :
Nidhal Mekki, Doctorant en droit international,Université Laval
Sami Aoun, Professeur, Université de Sherbrooke (cas libanais)
Ahmed Ajil, Doctorant en criminologie, Université de Lausanne (Suisse) et Université Laval, Chercheur invité, (cas irakien)
Mot d’ouverture :
Francesco Cavatorta, Professeur, Université Laval
Argumentaire :
Plusieurs payas arabes connaissent depuis un certain temps d’importants soulèvements populaires. Certains ont débouché sur un processus de transition (Soudan), d’autres connaissent un blocage (Algérie) alors que d’autres sont encore en pleine ébullition et restent ouverts à toutes les éventualités (Liban, Irak). Ces soulèvements sont-ils une réplique du printemps arabe de 2011 déclenché avec la révolution tunisienne ? Incontestablement ! Quelle en sera l’issue finale ? Nul ne saurait le dire aujourd’hui avec précision. Mais les coups d’arrêt, les retours en arrière ne sont pas exclus, ni les fiascos et le déchainement de la violence, comme nous l’ont enseigné de tristes expériences dans le monde arabe. Pour cette raison, il est de la plus haute importance de méditer ces soulèvements populaires qui, au début, se nourrissent les uns des autres avant que leurs chemins ne se séparent. Le contexte de chaque pays, la variété des acteurs, des enjeux et les antagonismes des intérêts nationaux, régionaux et internationaux jouent à cet égard un rôle déterminant.
Comment expliquer le déclenchement de ces soulèvements ? Quels en sont les forces et les faiblesses et, en tout cas, les particularités ? Qui sont les acteurs impliqués et quels sont leurs desseins et leurs intérêts ? Peuvent-ils inspirer d’autres peuples? Et quelles sont les chances de réussir la transition démocratique dans chaque cas ? Autant de questions qui méritent un examen approfondi avec un panel d’experts confirmés.
Affiche :