Lundi 20 mars 2017 de 11h30 à 13h au Pavillon Charles-De Koninck, salle 3470
Intervenant(e)s
- Judicaël Alladatin, titulaire d’un doctorat en sociologie (Université Laval) et chercheur postdoctoral en service social à l’Université Laval.
- Abdoulaye Anne, professeur adjoint au Département des fondements et pratiques en éducation de l’Université Laval.
- Thomas Hervé Mboa Nkoudou, candidat au doctorat en communication publique à l’Université Laval.
- Zoé Ouangré, enseignante en sciences de l’information et de la documentation à l’Université de Koudougou (Burkina Faso). Elle est également étudiante au doctorat en Sciences de l’information et auxiliaire d’enseignement à l’Université de Montréal.
- Honorine Ouédraogo Sawadogo, doctorante en sociologie sous la codirection de Richard Marcoux de l’Université Laval et de Fatoumata Kinda/Badini de l’Université de Ouagadougou.
Modératrice
- Florence Piron, professeure titulaire au Département d’information et de communication de l’Université Laval.
Résumé
Dans un diagnostic dévastateur, Eric Fredua-Kwarteng estimait récemment que les universités africaines «n’ont quasiment pas réussi à produire des personnes capables de résoudre les problèmes de développement qui accablent le continent». Pourquoi? S’agit-il d’un manque énorme de ressources? D’un problème de gouvernance? D’une conception postcoloniale de l’université qui en fait un outil de reproduction des élites et non un outil de développement local durable? D’une inadéquation perpétuelle avec le marché de l’emploi? D’un système si dur que les meilleurs quittent pour les pays du Nord et ne reviennent pas? Quels sont les blocages les plus évidents? Et les plus cachés? Et surtout, par quoi commencer pour faire bouger le système universitaire africain afin que ses diplômés puissent mettre leurs talents au service du développement de leur pays? Cette table ronde sera l’occasion de chercher ensemble des solutions pour renverser la situation et appuyer les universités africaines qui veulent se transformer.